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La COP 28 s’est achevée. L’accent mis sur les combustibles fossiles a donné lieu à un accord pour “poursuivre le désinvestissement”

La COP28, la conférence des Nations unies sur les mesures de lutte contre le changement climatique qui s’est tenue aux Émirats arabes unis, s’est clôturée le 13 janvier et a décidé de “poursuivre le désinvestissement” sur les combustibles fossiles, qui avaient été au cœur de la conférence. La politique future de chaque pays en matière d’énergies fossiles sera remise en question.

Le premier jour de la COP28, qui s’est ouverte le 30 juin dernier, des règles concrètes ont été décidées concernant le fonctionnement d’un nouveau fonds dédié aux “pertes et dommages” causés par le changement climatique, ainsi que le premier “bilan mondial” destiné à évaluer les progrès réalisés en matière de mesures de lutte contre le changement climatique à travers le monde.

Les combustibles fossiles ont été au centre des négociations visant à renforcer les mesures, et alors que les pays occidentaux développés et les nations insulaires ont demandé avec insistance une “élimination progressive”, les pays producteurs de pétrole et d’autres pays s’y sont opposés, ce qui a rendu les négociations difficiles. L’accord adopté par les pays le 13 novembre, qui a prolongé la session d’une journée, ne fait pas référence à une “élimination progressive”, mais stipule que “nous ferons progresser notre transition vers l’abandon des combustibles fossiles et accélérerons nos actions au cours de cette décennie importante”.

La conférence de 2021 sur les combustibles fossiles avait convenu d’éliminer progressivement les centrales électriques alimentées au charbon lorsqu’aucune mesure de réduction des émissions n’avait été prise, mais lors de cette conférence, les pays ont décidé d’aller de l’avant en abandonnant tous les combustibles fossiles, y compris le charbon, le pétrole et le gaz naturel.

Le secrétaire exécutif de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, M. Still, a souligné cette réussite lors d’une conférence de presse, en déclarant que, bien que l’accord ne mette pas fin à l’ère des combustibles fossiles, il marque le début de la fin des combustibles fossiles. Les pays doivent soumettre de nouveaux objectifs de réduction d’ici 2025 au plus tard en réponse au document de l’accord, et les politiques futures seront mises à l’épreuve.

Afin de limiter à 1,5 °C l’augmentation de la température moyenne mondiale par rapport à l’ère préindustrielle, les émissions de gaz à effet de serre devront être réduites de 43 % d’ici à 2030 et de 60 % d’ici à 2035, par rapport à 2019.

Il a également été convenu de tripler la capacité mondiale de production d’énergie renouvelable d’ici 2030, de doubler le taux moyen mondial d’amélioration de l’efficacité énergétique et d’accélérer les efforts pour éliminer progressivement la production d’électricité à partir du charbon, là où aucune mesure de réduction des émissions n’a été prise. Les subventions accordées aux combustibles fossiles inefficaces seront supprimées dès que possible.

En outre, des règles concrètes ont été adoptées pour le fonctionnement d’un nouveau fonds consacré aux “pertes et dommages” causés par le changement climatique, notamment en ciblant les pays en développement particulièrement vulnérables. Un total de 792 millions de dollars (environ 115 milliards de yens) a été promis à ce jour pour ce fonds.

Dans une interview accordée à la presse, le ministre japonais de l’environnement, M. Ito, a déclaré que le gouvernement japonais qualifierait de “transition” l’accord visant à abandonner les combustibles fossiles, et a ajouté : “Nous reconnaissons qu’il est très important qu’un document faisant référence à la transition vers l’abandon des combustibles fossiles ait été adopté. Nous pensons que cela est conforme à la politique de notre pays, qui travaille à la transition d’une structure industrielle et sociale centrée sur les combustibles fossiles vers une structure centrée sur les énergies propres”.